Le besoin d'espace est primordial
Comme pour toutes les entreprises en développement le besoin d’espace est un élément primordial si l’on souhaite privilégier le confort de travail et la qualité de vie des collaborateurs.
Notre vision de l’entreprise du XXIe siècle
Nous avons tout mis en place pour produire dans les meilleures conditions en termes de délai et de qualité les dossiers que vous nous confiez ou nous confierez.
Cependant, avant cela j’ai souhaité vous décrire le lieu et les conditions dans lesquelles nous travaillons pour vous ; je pense que cela permet de mieux comprendre d’où provient la qualité de notre travail.
La Goultière, le lieudit où nous sommes installés, est situé sur un petit coteau. Si vous nous visitez, vous ne découvrirez notre édifice que dans les derniers mètres de votre arrivée ; notre volonté étant de nous intégrer au mieux dans le paysage.
Sur la route qui serpente entre peupliers et saules vous serez peut-être arrêtés par une cane et ses canetons qui progressent en file indienne pour traverser la voie ; ce spectacle charmant vous fera vite oublier les quelques minutes de pause obligatoire.
Printemps
Si vous passez dans la contrée au moment de Pâques,
Vous assisterez encore à un spectacle ravissant au réveil des multitudes de pâquerettes ; refermées pour la nuit elles s’ouvrent toutes au lever du soleil, tapissant d’étoiles blanches les verts gazons.
L’été
Mais si votre visite a lieu en été,
Vous longerez une bordure de lavandin en fleurs qui vous semblera décorée par un scénographe qui aurait installé alternativement un millier de bourdons jaune, noir et blanc ou quelques centaines de papillons Machaon, Azuré porte-queue, Demi Argus, Gazé, Aurore et autre cuivré commun.
L’automne
Vous constaterez en stationnant, que le couvert végétal a été préservé au maximum.
Parfois en automne vous apercevrez quelques lombrics qui sont les indicateurs du niveau de la biomasse [En effet, on estime que les vers de terre représentent à eux seuls près de 80 % de la biomasse animale de la planète]. Leur lent mouvement ondulatoire dit péristaltique vous échappera sans doute, mais ils sont bien là.
L’univers sonore
Quant à l’univers sonore, il peut passer du coassement des grenouilles, dans les mares et les roselières, pour lequel il faut prêter l’oreille… au cri strident du faucon, en passant par le bruit du vent dans les saules et autres gazouillis. À moins qu’il ne s’agisse des chevaux de l’Osselière qui s’ébrouent dans la prairie en surplomb.
Je pense que le toponyme Goultière invite à penser aux pluies qui alimentent nos citernes, ce qui me permet de vous dire que nos 9 100 m2 de toiture nous offrent l’eau des cieux pour arroser et entretenir : pelouses, bordures et plantes d’intérieur ainsi que la fourniture en eau de nos « lieux d’aisance. »
Parfois vous serez accueillis par quelques belles corneilles qui marchent tranquillement autour de l’usine ; viennent-elles réguler les populations d’insectes et de vers ?!… assurément. Mais c’est seulement de très bonne heure que les lapins jouent sur les pelouses ; il faudra un bon à rouler fort matinal pour que vous en profitiez…
Le campagnole et autres animaux
Nous ne ferons pas l’inventaire exhaustif de notre bestiaire.
Cependant nous ne pouvons faire l’impasse sur notre Faucon crécerelle qui reste longuement posté sur l’un des poteaux face à la terrasse de la cafétéria, avant de fondre sur un campagnol ou autre petit rongeur distrait. Nous n’oublierons pas nos lézards [Parce qu’ils aiment les arts, comme aurait dit Alain Resnais] qui se croient en Méditerranée lorsque l’été est installé ; le petit jardin en gravier blanc, sa terrasse en bois, ses herbes folles et son bel olivier évoquent le sud sans aucun doute...
Le mouton noir de ouessant
Dernière innovation, la partie principale du couvert végétal est entretenue par un groupe de moutons noirs d’Ouessant, une espèce préservée. Ceci présente l’avantage d’éliminer l’usage de matériels de coupe mécaniques et de surcroît limite la pollution sonore.
N’est-il pas écrit dans la Genèse
Si j’avais plus de temps encore, je vous parlerais longuement de nos arcs-en-ciel qui s’impriment au-dessus de nos têtes, comme autant de merveilleux mirages aux couleurs de la paix.
N’est-il pas écrit dans la Genèse :
Quand j’aurai rassemblé des nuages au-dessus de la terre, l’arc paraîtra dans la nue ; et je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous, et tous les êtres vivants, de toute chair, et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair.
Extrait de la Bible ; Livre I, chapitre 9
Pour conclure
Enfin, nous conclurons cette description de l’environnement proche de notre site industriel, par une petite visite au seul habitat et à l’unique espèce que nous domestiquons : nos ruches et nos abeilles. Ici, il ne s’agit plus seulement de préservation de l’espace naturel, mais d’une démarche volontaire pour participer à la survie de cette espèce dont nous dépendons. Nous avons introduit des ruches sur un espace qui constitue une réserve foncière, où nous laissons les plantes mellifères s’épanouir pour fournir le pollen de nos colonies.
76% de l’alimentation européenne dépend de la pollinisation.